Le parfum du Roi Soleil

Le parfum du Roi Soleil

De tous nos Rois de France, Louis XIV aurait il été notre roi le plus parfumé ?

Selon les témoignages des livres d’Histoire, il est très probable que la réponse soit oui ! Si en Europe au 17ème siècle, l’image de notre Roi Soleil est flamboyante, il semblerait que dès Louis XV, l’imprégnation de parfums est si forte que la Cour de France sera appelée en Europe "la cour parfumée" ! Tout est dit ou presque…

Le parfum pour cacher les mauvaises odeurs


Après la régence de sa mère, la Reine Marie-Thérèse, le jeune Roi Louis XIV, de toute sa puissance, de sa grandeur, collectionne les aventures auprès des courtisanes. Érudit, il est au fait des artifices de son rang, de beauté, et de senteur pour multiplier les galanteries. Les femmes tourbillonnent autour de lui... Et pour les séduire, le jeune roi n’hésite pas sur les parfums.

Les plus subtils de ses parfums nous les devons à Catherine de Médicis, à la Renaissance.

Il faut dire qu’à l’époque, les routines de propreté sont encore extrêmement loin de nos habitudes et autres standards modernes.

Au Château de Versailles, règne un grand roi, mais aussi une odeur pestilentielle. Plus tardif mais édifiant, prenons le témoignage de la Morandière en 1764 : "le parc, les jardins, le château même font soulever le cœur par leurs mauvaises odeurs. Les passages de communication, les cours, les bâtiments, les corridors sont remplis d’urine et de matière fécales ; au pied même de l’aile des ministres, un charcutier saigne et grille ses porcs tous les matins ; l’avenue de Saint-Cloud est couverte d’eaux croupissantes et de chats mort…

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Dans ce contexte odorant, vive l’odeur (!) on peut comprendre que l’usage extraordinaire qui est fait des parfums à l’époque, mais aussi des multiples accessoires odoriférants tels que les sachets, les gants, les bijoux, les éventails parfumés apparaît plus que recommandé : en se diffusant, le parfum forme un halo autour de la personne qu’il prolonge et magnifie. Et puis histoire d’en ajouter « une couche », « Si son père Louis XIII les aimait plutôt doux, lui va opter pour les senteurs fortes, à l'image de son grand-père Henri IV !



Comparé à notre vie moderne aseptisée contrôlée par un système médical infiniment plus performant qu’il y 4 siècles, les parfums étaient aussi réputés pour leurs vertus thérapeutiques et sanitaires.

Étaient-ce les prémices de l’aromathérapie ? Sans doute. 


Au souci d’un luxe qui reflète le rang de chaque individu, il faut compenser l’état sanitaire des individus de l’époque. La toilette, l’eau, ne sont pas encore entrées dans les mœurs, l’eau est même considérée comme dangereuse, porteuse de la peste.

Chaque substance est signée d’une odeur spécifique, les senteurs de fleurs, de bois ou de gomme sont donc censées véhiculer l’énergie propre à chaque végétal.

Les substances aromatiques sont sensées avoir de nombreux pouvoirs, renforcer les défenses naturelles, purifier et protéger.

Une lointaine mais évidente réutilisation des connaissances égyptiennes antiques. Nicolas de Blégny, médecin du frère du roi Louis XIV, rédigera en 1688 un recueil de compositions aromatiques intitulé : Secrets concernant la beauté et la santé.



Après cette plongée dans notre Histoire (malodorante), il est venu le moment d’aérer votre maison et d’allumer une bougie parfumée naturelle La Promenade, le confinement n’empêche pas les plages de bienêtre olfactif !

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